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Famille: fabaceae
Origine: Arbre endémique de la Réunion
Synonymes:
* Mimosa heterophylla
Ethymologie: heterophylla fait référence à l'hétérophyllie de l'arbre qui présente des feuilles juvéniles bipennées (photo 4) disparaissant rapidement pour être remplacées par des phyllodes (photo 5).
Utilisation(s):
Le bois de Tamarin des Hauts fut recherché pour la construction navale et entre encore dans la fabrication des canots traditionnels réunionnais.
Le bois de Tamarin des Hauts est de couleur jaune pâle à brun rouge. C'est un excellent bois d’ébénisterie car il est peu cassant et résiste à la flexion. En plus il permet de faire des finitions soignées (voir plus de photos). Il faut 80 années pour qu'un Tamarin des Hauts atteigne sa taille d'exploitation. La production annuelle de bois de Tamarin est d'environ 250 m3 de sciages bruts.
Le bois de Tamarin des Hauts est également utilisé pour la fabrication de bardeaux.
Les branches sont utilisées comme combustible.
Biologie:
Cet arbre forme des peuplements importants entre 1500 et 1900m d'altitude (voir plus de photos). Plus haut, il se trouve sous forme d'individu isolé.
En juin 2014, Johannes Le Roux, un écologiste moléculaire à l'Université de Stellen-bosch à Matieland en Afrique du Sud, épaulé par des chercheurs de l'université de la Réunion dont Dominique Strasberg, établissait que le tamarin des hauts est un descendant direct de l'Acacia koa d'Hawaï.
Particularité: Attention de ne pas confondre le Tamarin des Hauts, avec le Tamarin des bas ou encore avec le Tamarin de l'Inde appartenant tous trois à la famille des Fabaceae.
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Description:
Le Tamarin des Hauts est un arbre qui peut atteindre 20 à 25 m de hauteur (voir plus de photos), mais en raison de son enracinement superficiel il est facilement renversé par les cyclones tout en ayant souvent la capacité de reprendre son développement, ce qui réduit la hauteur dominante de nombreuses tamarinaies à dix ou quinze mètres avec des arbres en partie couchés (voir plus de photos).
Les jeunes plants développent d'abord des feuilles juvéniles bipennées (photo 4), puis rapidement la foliaison ne produit plus que des phyllodes (photo 5), feuilles réduites à un pétiole transformé, qui ont la forme de lames orientées dans un plan vertical.
Les fleurs jaunes, entourées de leurs étamines dont le filet est de couleur blanche (photos 1, 3 et voir plus de photos), forment de petits glomérules semblables à celle du mimosa.
Les fruits sont des gousses marrons aplaties (photo 2 et voir plus de photos) qui renferment de petites graines noires, résistantes au feu et qui ne germent pratiquement qu'au soleil.
Où peut-on l'observer :
Le sentier de Piton Fougères (Sainte Marie)
Bibliographie par Novy
:
1. wikipedia.org
2. Flore pratique des forêts de montagne de l'île de la Réunion, Pailler - Humeau - Figier, Azalées Editions.
3. vencatachellum.re/un-arbre-unique-au-monde
4. clicanoo.re/node/379669 - Alain Dupuis
Auteur des photos: Novy
Plantes appartenant au même genre ou à la même espèce :
acacia auriculiformis
acacia heterophylla
acacia mearnsii
euphorbia heterophylla
Fiche créée le : 01/11/2013
Fiche modifiée le : 27/07/2015
Le Psylle du mimosa (Acizzia uncatoides) a fait son apparition sur l'île de la Réunion dans les années 2010. C'est un insecte piqueur suceur, qui se nourrit de la sève des Albizzia et des Acacias dont le Tamarin des Hauts (Acacia heterophylla), et qui excrète un miellat abondant. Originaire d’Australie, le Psylle du mimosa a été introduit dans diverses régions du monde où il a causé de nombreux dégâts, notamment à Hawaii sur l’Acacia koa, dont le tamarin des hauts est un descendant direct. Les arbres attaqués montrent une décoloration et une déformation de leur feuilles. Leur croissance s'arrête puis l'arbre se dessèche. En outre l’excrétion de miellat sur les feuilles provoquent l’apparition de la fumagine, un champignon aérien qui réduit la photosynthèse et les échanges respiratoires. A terme c'est la mort de l'arbre.
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