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Famille: bignoniaceae
Origine: Afrique tropicale (Ouganda et Kenia) ; aujourd’hui répandu dans toute la ceinture tropicale, et, en outre, jusqu’en Egypte et aux Canaries.
Utilisation(s):
Espèce ornementale très souvent utilisé dans les espaces verts des villes.
En Afrique, son bois est utilisé pour la sculpture des talismans ;
L’écorce, les feuilles et les fleurs servent également à préparer un remède contre les maladies de peau.
Biologie:
Le Tulipier du Gabon est un arbre de pleine lumière, résistant à la sècheresse. Il est indifférent à la qualité du sol, mais nécessite un bon drainage.
C'est une espèce exotique envahissante à Mayotte, et menaçant les flores indigènes des autres régions. Il est à proscrire en centre-ville à cause des dégâts considérables causés par ses racines aux revêtements urbains et aux
canalisations.
Si l'on entaille ses racines, elles donnent de nouvelles pousses (elles drageonnent).
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Description:
Le Tulipier du Gabon est un arbre à cime arrondie de 15 à 20 m de haut, à croissance rapide (voir plus de photos). Son écorce est gris vert. Dans les régions sèches, son feuillage tombe en février. Les feuilles sont opposées et peuvent atteindre 35 cm de longueur, imparipennées elles sont formées de 9 à 19 folioles entières de forme ovoïde-oblongue (voir plus de photos). Chaque foliole, d’un vert luisant, mesure de 5 à 10 cm de long.
En saison fraîche, de nombreuses grandes fleurs (7 à 13 cm) de couleur orange à rouge écarlate, ayant l’aspect de tulipes tournées vers le haut, se développent successivement à l’extrémité des rameaux végétatifs, sur un axe floral fortement aplati ; le bord de la fleur est frangé et de couleur jaune d’or (photos 1 et 4 et voir plus de photos). Du nectar aqueux, dont certains oiseaux sont friands, s’amasse abondamment dans les boutons floraux encore fermés, d’où le nom de "calices d’eau" données aux inflorescences. La pollinisation des fleurs est effectuée par les chauves-souris et les oiseaux. L’espèce fleurit toute l’année mais la floraison principale s’effectue de mars à juillet sur le domaine universitaire du Moufia.
Les fruits sont des capsules dressées en forme de fer de lance, à deux loges séparées par une cloison centrale charnue, marrons, déhiscents latéralement et contenant de nombreuses graines en forme de cœur et à ailettes translucides (voir plus de photos).
Où peut-on l'observer :
L'Université du Moufia à St Denis
Le parc boisé du Port
Le parc de Bois Madame (Sainte Marie)
Le Parc de la Trinité (Saint Denis)
Le sentier littoral Nord (St Denis - Ste Marie - Ste Suzanne)
Bibliographie par Serge Chesne
:
1. Langlade F. et Figier J. : Plantes du secteur Nord du Campus du Moufia.
2. Flore des Mascareignes (Bosser, J., Cadet, T., Gueho, J., Marais, W. 1976-1980. MSIRI Mauritius, IRD Paris, RBG Kew, Londres).
3. Cadet Th. : A la découverte de la Réunion - Volume 5 - Flore. Editions Favory (1983)
4. Cadet Th. : Fleurs et plantes de la Réunion et de l'île Maurice. Les éditions du pacifique (1993)
5. Rivière J-N. E. : Arbres et arbustes exotiques à la Réunion.
6. http://nature.jardin.free.fr
7. http://fr.wikipedia.org
8. Bärtels A . : Guide des Plantes Tropicales.
9. Le Corre G., Exbrayat A. : Fleurs des Tropiques (1985). Editions Exbrayat, Fort de France.
10. Tout savoir sur la Flore tropicale (2006), Editions Grand Sud
11. Ternisien A. et Le Bellec F. Mon jardin tropical. Edtions Orphie (2003)
12. Atkinson R.and Sevathian J-C. – A guide to the plants of Mauritius. – Mauritian Wildlife foundation (2005).
Auteur des photos: Serge Chesne & Novy
Plantes appartenant au même genre ou à la même espèce :
spathodea campanulata
Fiche créée le : 01/11/2013
Fiche modifiée le : 02/12/2015
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