A la Réunion, la plupart des plats cuisinés au massalé comporte quelques feuilles de caloupilé pour en relever le goût.
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Famille: rutaceae
Sous-famille: aurantioideae
tribu: clauseneae
Origine: Originaire d'Asie tropicale (Inde).
Introduction: Le caloupilé fut introduit dans l'île par les engagés indiens après l'abolition de l'esclavage, cet arbuste est aujourd'hui présent dans de nombreux jardins créoles.
Synonymes:
* Bergera koenigii L.
* Chalcas koenigii (L.) Kurz.
Ethymologie:
Le nom scientifique du caloupilé est composé des noms de Johann König, un des premiers botanistes à avoir exploré l’Inde, et du médecin herboriste suédois Johan Andreas Murray.
Caloupilé serait une déformation de caillou pilé, lié au fait que ses feuilles sont pilées avec un pilon en pierre que l'on nomme kalou en tamoul et en malgache.
Le caloupilé est parfois nommé feuille de curry à ne pas confondre avec la poudre de curry qui est un mélange d'épices comme la coriandre, le cumin, le fenugrec et piments.
Utilisation(s):
Le kaloupilé est surtout utilisé dans la cuisine indienne, sri-lankaise et birmane.
La plupart des plats cuisinés au massalé à la Réunion comporte quelques feuilles de kaloupilé pour en relever le goût. Certains préparateurs de poudre de massalé incorporent des feuilles grillées et réduites en poudre dans leur condiment. Les feuilles fraîches ont une durée de conservation très courte (pas plus de 24h), et ne se conservent pas mieux au réfrigérateur. On peut les conserver plusieurs mois séchées, mais l'arôme est alors beaucoup moins prononcé.
Les fruits sont appréciés par les enfants et les adultes, ils ont de nombreuses propriétés médicinales.
Les racines, l'écorce et les feuilles de l'arbre sont utilisées en médecine, en usage interne et externe. En infusion, les feuilles feraient baisser la tension. Écrasées avec du son de riz, elles lutteraient contre les coliques.
Une étude sur la girinimbine, un alcaloïde carbazole isolé à partir de cette plante, a constaté en 2011 que cette substance inhibe la croissance et provoque, in-vitro, l'arrêt du cycle cellulaire pour le cancer du foie.
Biologie: Le caloupilé se reproduit facilement par rejet, mais on peut également le multiplier par semis. Dans ce cas là , les fruits doivent être récoltées mûrs et semés dès la cueillette, car les fruits secs ou ridés ne sont pas viables. Le caloupilé apprécie le soleil, des températures élevées et tolère une ombre partielle. Il pousse dans un sol fertile, humide et bien drainé. Pour les plantes jeunes, il est recommandé de pincer les points de croissance pour former une plante buissonnante. Murraya koenigii supporte bien la taille, ce qui permet de produire plus de feuilles.
Particularité: Importé par les engagés indiens après l'abolition de l'esclavage sur l'île de la Réunion, le Caloupilé s'est parfaitement acclimaté au point même de devenir envahissant.
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Description: Le caloupilé est un arbre de 4 à 10 mètres de haut (voir plus de photos), possédant un tronc et des branches fines (photo 3). Les feuilles luisantes, vert foncé, de forme pennée sont très aromatiques (photo 5 et voir plus de photos). Les petites fleurs blanches sont parfumées (photos 1, 2 et 3). Les fruits sont des baies d'abord rouges brillantes qui virent au noir à maturité. Elles sont comestibles, mais leurs graines sont toxiques (photo 4 et voir plus de photos).
Où peut-on l'observer :
Le Jardin des milles et une saveurs (Saint André)
Le jardin des parfums et des épices (Mare Longue)
Bibliographie par Novy
:
1. wikipedia.org
2. mi-aime-a-ou.com
3. Histoires fabuleuses des plantes créoles - Jean Louis Longuefosse - Éditions Orphie - 2014
Auteur des photos: Novy
Plantes appartenant au même genre ou à la même espèce :
murraya koenigii
murraya paniculata
Fiche créée le : 01/11/2013
Fiche modifiée le : 29/11/2018
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