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Famille: agavaceae
Origine: Originaire d’Amérique centrale.
Synonymes:
* Agave foetida L.
* Agave gigantea D. Dietr.
* Furcraea gigantea Vent.
* Fourcroya gigantea Vent.
Utilisation(s):
Plante décorative par son feuillage.
Le Furcraea foetida a été longtemps cultivé pour la production de fibres textiles obtenues en raclant les feuilles et utilisées pour la fabrication de cordages.
Le mât peut servir à la construction d'abris pour animaux, de clôtures ou encore, après l'avoir fendu et évidé, de canalisation.
Biologie:
Furcraea foetida s'est largement naturalisée à la Réunion et à Maurice.Sa capacité élevée de multiplication végétative a fait de cette plante une peste végétale préoccupante.
C'est une plante halophile que l'on rencontre dans divers milieux: broussailles, savanes, milieux perturbés, zones agricoles, forêts naturelles. Elle forme des peuplements denses impénétrables qui empêchent la régénération des espèces indigènes.
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Description: Plante exotique pluriannuelle et monocarpique, à feuillage persistant. Longues feuilles vertes charnues, creusées en gouttière, terminées par une épine et groupées en rosette au ras du sol. Longue hampe florale ramifiée, de 5 à 7 m de haut, portant des fleurs blanc verdâtre presque toujours stériles. Ces fleurs ne donnent jamais de fruits mais, après la floraison, développement sur la hampe, à l'aisselle des bractées florales, de bourgeons (bulbilles végétatifs) donnant à la plante une forte capacité de régénération (centaines de bulbilles par plante). La plante « mère » meurt après la chute des bulbilles qui colonisent les alentours. A ne pas confondre avec les feuilles bleuâtres du choca bleu
Où peut-on l'observer :
La rivière Saint Denis
Le chemin Crémont (La Possession)
Le Parc du Colorado (La Montagne)
Bibliographie par Serge Chesne
:
1. Langlade F. et Figier J. : Plantes du secteur Nord du Campus du Moufia.
2. Cadet Th. : A la découverte de la Réunion - Volume 5 - Flore. Editions Favory (1983)
3. Cadet Th. : Fleurs et plantes de la Réunion et de l'île Maurice. Les éditions du pacifique (1993)
4. L'île de la Réunion par ses plantes - Conservatoire Botanique de Mascarin. Editions Solar (1992).
5. Ternisien A. et Le Bellec F. Mon jardin tropical. Edtions Orphie (2003)
6. http://www.plantes-ornementales.com/f-foetida.html
7. http://www.issg.org/database/species/ecology
Auteur des photos: Novy
Plantes appartenant au même genre ou à la même espèce :
furcraea foetida
paederia foetida
sterculia foetida
Fiche créée le : 01/11/2013
Fiche modifiée le : 13/08/2014
Un travail de reconstitution et de restauration de la forêt semi-sèche, située au niveau de la Grande Chaloupe, est lancée depuis août 2011 par le Parc national de la Réunion et le Conservatoire du littoral. La zone est envahie par les espèces exotiques envahissantes, animales (Acatine, Bulbul orphée...) et végétales. Parmi les principales plantes invasives, certaines sont détruites intégralement lors du défrichement : la Liane papillon (Hiptage benghalensis), le Cassi (Leucaena leucocephala), le Zépinard (Acacia farnesiana) et le Galabert (Lantana camara). D’autres espèces sont supprimées partiellement : les individus supérieurs à deux mètres sont conservés et taillés à la base pour faire de l’ombre aux plantations d’espèces indigènes. Il s’agit du faux-poivrier blanc (Rhus longipes), de l’Avocat marron (Litsea glutinosa) et du Baie rose ou Faux-poivrier (Schinus terebinthifolius). Enfin, pour le Choca vert (Furcraea foetida), seul un individu sur deux sera détruit afin de conserver la stabilité du sol.
Sur ces parcelles, le niveau de recouvrement par les plantes envahissantes est trop élevé pour que le défrichement manuel se révèle efficace. C’est pourquoi la société en charge des travaux de reconstitution a fait appel à un sous-traitant pour le moins original : l’entreprise TEPA (Travaux Exceptionnels Pelle Araignée). L’engin est équipé d’un broyeur (voir vidéo) qui permet de supprimer les espèces invasives sans compromettre la stabilité du sol et en conservant les quelques espèces indigènes encore présentes sur le site (Bois de gaulette par exemple). L’objectif est d’éliminer la végétation envahissante sur trois hectares au cours de la saison 2011/2012. Un hectare a été nettoyé fin 2011 et les deux hectares restants sont en cours de traitement.
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